Métallurgie: le Russe Nornickel envisage de renforcer ses liens avec le Maroc
La société minière et métallurgique russe Nornickel retravaille sa stratégie et envisage d’établir des « liens plus étroits » avec le Maroc, la Chine, la Turquie et quelques pays arabes, a déclaré son patron Vladimir Potanine, ancien vice-premier ministre de Vladimir Poutine et l’un des hommes les plus riches de Russie.
Cette décision intervient en réaction aux sanctions de l’Union Européenne suite à l’agression militaire contre l’Ukraine et vise à adapter l’économie russe au contexte actuel.
Même si Nornickel n'est pas directement visée par les mesures, précise Potanine, la société est néanmoins touchée par les sanctions « complètement destructrices » en raison de l'impact sur les chaînes logistiques, les systèmes de paiement et la capacité à acheter de nouveaux équipements, fait-on savoir.
Dans ce sens, Potanine a déclaré à la télévision russe RBC que l'impact des sanctions « n'affecte pas directement la vie de l'entreprise, sa survie, mais bien sûr, il limite ses capacités, notamment financières, et le développement des marchés sur lesquels elle est traditionnellement présente ».
« Les garder est plus difficile, et en gagner de nouveaux coûte cher. Nous devons faire face à tout cela », a-t-il ajouté, réitérant que « la Russie ne devrait pas répondre aux sanctions en confisquant ou en nationalisant les actifs occidentaux ».
Rappelons que les États-Unis avaient annoncé, en décembre dernier, imposer des sanctions financières à Vladimir Potanine, dans le cadre de mesures visant les personnes et les entreprises proches de Vladimir Poutine. Ces sanctions les empêchent d’accéder à tout bien ou actif financier détenu aux États-Unis et de se rendre dans ce pays. Potanine avait par ailleurs été visé par la Grande-Bretagne et le Canada.
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