L’extradition de l’activiste ouïghour vers la Chine autorisée par le Maroc
La Cour de Cassation de Rabat a décidé, ce mercredi, d'autoriser l'extradition de l'activiste ouïghour vers la Chine. Yidiresi Aishan avait été accusé par Pékin d'appartenir à un groupe terroriste et donc arrêté à son arrivée au Maroc, en juillet dernier.
Âgé de 34 ans, l'activiste réfute ces accusations et « assure ne pas être retourné en Chine depuis 2012 », selon son avocat cité par l'AFP. Celui-ci ignore jusqu'à présent la date de l'extradition.
À son arrivée au Maroc en provenance de Turquie, Yidiresi Aishan, qui détient la nationalité chinoise, faisait l'objet d'une notice rouge d'Interpol émise à la demande de Pékin. Mais l'organisation internationale de coopération policière a « depuis annulé la notice rouge émise dans le cadre de l'affaire le concernant, en se fondant sur de nouvelles informations reçues par son secrétariat », selon Amnesty International.
« Selon le principe de non-refoulement, nul ne doit être renvoyé vers un pays où il courrait un risque réel d'être torturé ou soumis à d'autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, ou à d'autres graves atteintes aux droits humains », a écrit Amnesty dans un communiqué après son arrestation en juillet dernier.
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